Le Havre 1922: la grande grève de la métallurgie [texte imprimé] / Patrice RANNOU ; Miguel CHUECA ; Daniel PINÓS ; Georges BURGAT (1903-1993) . - Paris [France] : CNT Région parisienne, 2011 . - 112 p. : ill. ; 21 cm. ISSN : 978-2-915731-28-4 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
FRANCE:Histoire:1919-1939 ; GREVE ; INDUSTRIE ; SYNDICALISME:Anarcho-syndicalisme ; SYNDICALISME:Syndicalisme révolutionnaire
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Résumé : |
(...) Cette grève, qui va s’étendre sur plus de trois mois, a lieu dans une ville où, en dépit d’une déjà longue tradition révolutionnaire, les ouvriers de la métallurgie sont peu syndiqués. En outre, la grève commence presque au moment même où le congrès de fondation de la CGTU ratifie la première grande scission du mouvement ouvrier français d’après 1914, divisé entre une CGT réformiste, dirigée par l’ex-anarchiste Léon Jouhaux, et la nouvelle confédération, fondée par les minoritaires de l’organisation, communistes et libertaires, ces derniers constituant l’aile marchante du syndicalisme havrais. Poussés par une vague immense de solidarité, qui permet de mettre en application la vieille tactique syndicaliste de l’exode des enfants des grévistes, accueillis dans les villes des environs et même en région parisienne, soutenus par le maire radical-socialiste de la ville, les métallos du Havre vont mener un combat courageux et obstiné contre les patrons du Comité des Forges mais aussi contre l’État et ses chiens de garde, policiers, militaires et magistrats. Le 26 août, une collision entre manifestants et forces dites de l’« ordre » entraîne la mort de quatre ouvriers : après les années de boucherie patriotique de la Première Guerre mondiale, la République renoue avec les crimes de Fourmies, de Raon-l’Étape et de Villeneuve-Saint-Georges. Ce n’est que le lundi 9 octobre, après cent dix jours de grève, que le comité de grève suspend un mouvement qui reste un des épisodes les plus marquants de la lutte des classes des années de l’après-guerre (...). [extr. 4e couv.] |
Mention de responsabilité : |
Patrice Rannou; éd. établie par Miguel Chueca et Daniel Pinós |
Permalink : |
https://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=308906 |
Titre : |
Le Havre 1922: la grande grève de la métallurgie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Patrice RANNOU ; Miguel CHUECA ; Daniel PINÓS ; Georges BURGAT (1903-1993) |
Editeur : |
Paris [France] : CNT Région parisienne |
Année de publication : |
2011 |
Importance : |
112 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-915731-28-4 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
FRANCE:Histoire:1919-1939 ; GREVE ; INDUSTRIE ; SYNDICALISME:Anarcho-syndicalisme ; SYNDICALISME:Syndicalisme révolutionnaire
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Résumé : |
(...) Cette grève, qui va s’étendre sur plus de trois mois, a lieu dans une ville où, en dépit d’une déjà longue tradition révolutionnaire, les ouvriers de la métallurgie sont peu syndiqués. En outre, la grève commence presque au moment même où le congrès de fondation de la CGTU ratifie la première grande scission du mouvement ouvrier français d’après 1914, divisé entre une CGT réformiste, dirigée par l’ex-anarchiste Léon Jouhaux, et la nouvelle confédération, fondée par les minoritaires de l’organisation, communistes et libertaires, ces derniers constituant l’aile marchante du syndicalisme havrais. Poussés par une vague immense de solidarité, qui permet de mettre en application la vieille tactique syndicaliste de l’exode des enfants des grévistes, accueillis dans les villes des environs et même en région parisienne, soutenus par le maire radical-socialiste de la ville, les métallos du Havre vont mener un combat courageux et obstiné contre les patrons du Comité des Forges mais aussi contre l’État et ses chiens de garde, policiers, militaires et magistrats. Le 26 août, une collision entre manifestants et forces dites de l’« ordre » entraîne la mort de quatre ouvriers : après les années de boucherie patriotique de la Première Guerre mondiale, la République renoue avec les crimes de Fourmies, de Raon-l’Étape et de Villeneuve-Saint-Georges. Ce n’est que le lundi 9 octobre, après cent dix jours de grève, que le comité de grève suspend un mouvement qui reste un des épisodes les plus marquants de la lutte des classes des années de l’après-guerre (...). [extr. 4e couv.] |
Mention de responsabilité : |
Patrice Rannou; éd. établie par Miguel Chueca et Daniel Pinós |
Permalink : |
https://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=308906 |
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