Loin des censier battus : témoignages et documents sur le mouvement contre le CPE et la précarité, Sorbonne nouvelle, printemps 2006 [texte imprimé] / Daniel PINÓS . - Paris [France] : CNT Région parisienne, 2007 . - 253 p. ; 21 cm. ISBN : 978-2-915731-15-6 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ÉTUDIANTS ; JEUNES ; LUTTES SOCIALES ; LUTTES URBAINES ; RÉPRESSION
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Résumé : |
"Tout a débuté par un malentendu: les étudiants se mêlaient de ce qui ne les regardait pas. À la révolte de la racaille des banlieues on avait pu répondre par la violence policière, par des caméras de surveillance, du mépris et des mesures d'exception. Façon de dire aussi que le reste de la société, les jeunes en particulier, les vrais, devaient par définition s'en sentir distingués. Or le projet de Contrat nouvelle embauche (CNE) et celui qui concernait le premier contrat des jeunes en particulier (CPE), la loi dénommée LEC dans son ensemble, étaient précisément destinés à augmenter cet écart, à marquer plus fermement la différence entre les jeunes étudiants et travailleurs précaires et la masse anonyme des classes dangereuses de banlieue, ou le groupe obscur des pas-formés sous-qualifiés. Le délinquant et le mal inséré, c'est toujours un autre. Les médias étaient à l'hiver 2005-2006 unanimes, le CPE ne concernait pas les étudiants pour toutes les raisons possibles, d'âge, de statut, etc. Ça aurait dû passer comme le reste. Pourtant, non. C'est là que prend forme, dans cette université du centre de Paris, au public relativement mélangé mais globalement aisé même si de nombreux étudiants sont également salariés, ce qui va devenir un mouvement cohérent et assez solide pour tenir deux mois sans fléchir. Les étudiants ont décidé que ça les regardait. Et que ça regardait tout le monde, en fait. On les a écoutés, on les a entendus. Trois millions de manifestants le 28 mars. Dans toutes les actions l'université de Paris 3, étudiants, personnels, contractuels est représentée en nombre. Sa banderole géante fait la une du Times: Sauvons nos droits". [4e de couv.] |
Note de contenu : |
Table dét.; chronol; index des organisations; ill. (nombreuses photos). |
Mention de responsabilité : |
Daniel Pinós, Pierre Nicolas et al. |
Permalink : |
https://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=16651 |
Titre : |
Loin des censier battus : témoignages et documents sur le mouvement contre le CPE et la précarité, Sorbonne nouvelle, printemps 2006 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Daniel PINÓS |
Editeur : |
Paris [France] : CNT Région parisienne |
Année de publication : |
2007 |
Importance : |
253 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-915731-15-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ÉTUDIANTS ; JEUNES ; LUTTES SOCIALES ; LUTTES URBAINES ; RÉPRESSION
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Résumé : |
"Tout a débuté par un malentendu: les étudiants se mêlaient de ce qui ne les regardait pas. À la révolte de la racaille des banlieues on avait pu répondre par la violence policière, par des caméras de surveillance, du mépris et des mesures d'exception. Façon de dire aussi que le reste de la société, les jeunes en particulier, les vrais, devaient par définition s'en sentir distingués. Or le projet de Contrat nouvelle embauche (CNE) et celui qui concernait le premier contrat des jeunes en particulier (CPE), la loi dénommée LEC dans son ensemble, étaient précisément destinés à augmenter cet écart, à marquer plus fermement la différence entre les jeunes étudiants et travailleurs précaires et la masse anonyme des classes dangereuses de banlieue, ou le groupe obscur des pas-formés sous-qualifiés. Le délinquant et le mal inséré, c'est toujours un autre. Les médias étaient à l'hiver 2005-2006 unanimes, le CPE ne concernait pas les étudiants pour toutes les raisons possibles, d'âge, de statut, etc. Ça aurait dû passer comme le reste. Pourtant, non. C'est là que prend forme, dans cette université du centre de Paris, au public relativement mélangé mais globalement aisé même si de nombreux étudiants sont également salariés, ce qui va devenir un mouvement cohérent et assez solide pour tenir deux mois sans fléchir. Les étudiants ont décidé que ça les regardait. Et que ça regardait tout le monde, en fait. On les a écoutés, on les a entendus. Trois millions de manifestants le 28 mars. Dans toutes les actions l'université de Paris 3, étudiants, personnels, contractuels est représentée en nombre. Sa banderole géante fait la une du Times: Sauvons nos droits". [4e de couv.] |
Note de contenu : |
Table dét.; chronol; index des organisations; ill. (nombreuses photos). |
Mention de responsabilité : |
Daniel Pinós, Pierre Nicolas et al. |
Permalink : |
https://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=16651 |
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