Anarchisme et anthropologie : pour une politique matérialiste de la limite [texte imprimé] / Alberto Giovanni BIUSO, Auteur ; Luigi BALICE, Éditeur scientifique ; Pierre CLASTRES (1934-1977) . - Paris [France] : Asinamali, 2016 . - 78 p. ; 19 cm. ISBN : 978-2-9553822-2-6 Titre original: Anarchismo e antropologia. Per una politica materialistica del limite (2015). Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ANIMAUX ; ANTHROPOLOGIE ; PSYCHANALYSE
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Résumé : |
"Anarchisme et anthropologie ne se limite pas à une historiographie des sociétés primitives vouée à déceler des modèles d’organisation sociale plus proches d’une vision utopique de la société, ni à une synthèse des expériences modernes inspirées des valeurs anarchistes. Cet essai tente plutôt de répondre aux interrogations que Deleuze et Guattari se posaient dans les premières pages de l’Anti-Œdipe : 'L’inconscient est noir, dit-on. […] Mais justement ne prête-t-on pas à l’inconscient des horreurs qui ne peuvent être que celles de la conscience, et d’une croyance trop sûre d’elle-même ? Est-ce exagéré de dire que, dans l’inconscient, il y a nécessairement moins de cruauté et de terreur, et d’un autre type, que dans la conscience d’un héritier, d’un militaire ou d’un chef d’Etat ? […] Ce n’est pas le sommeil de la raison qui engendre les monstres, mais plutôt la rationalité vigilante et insomniaque ? '
C’est précisément là que Biuso focalise son attention, sur cette partie obscure, l’inconscient noir, le lien biologique de l’homme avec sa nature animale, en bref sur ce mécanisme complexe que nous sommes, empreint de désir, souvent violent et destructeur.
Même les forces les plus mortifères et répressives de la reproduction sociale sont en effet le produit du désir. Par conséquent, si l’on souhaite comprendre certaines des raisons pour lesquelles la puissance se transforme en autorité, et donc en oppression, il est nécessaire d’approfondir les structures et les limites de l’être humain. Pour construire une anthropologie et une société libertaire, il est nécessaire de partir de la corporéité que nous sommes." [4e de couverture]
Table:
- Introduction
- L'animal que donc nous sommes
- La contribution de Pierre Clastres
- Anthropologie politique et pédagogie
- Paix et guerre
- Comportementalisme et autoritarisme
- Le pouvoir
- La violence et l'État
- La liberté et la culture
- Contre la politique/religion
- Anthropologie matérialiste et anarchisme
- Un anarchisme pour le présent |
Note de contenu : |
Index des noms. |
Mention de responsabilité : |
Alberto Giovanni Biuso; traduit par Sarah Borderie; par les soins de Luigi Balice |
Permalink : |
https://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=317635 |
Titre : |
Anarchisme et anthropologie : pour une politique matérialiste de la limite |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alberto Giovanni BIUSO, Auteur ; Luigi BALICE, Éditeur scientifique ; Pierre CLASTRES (1934-1977) |
Editeur : |
Paris [France] : Asinamali |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
78 p. |
Format : |
19 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-9553822-2-6 |
Note générale : |
Titre original: Anarchismo e antropologia. Per una politica materialistica del limite (2015). |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ANIMAUX ; ANTHROPOLOGIE ; PSYCHANALYSE
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Résumé : |
"Anarchisme et anthropologie ne se limite pas à une historiographie des sociétés primitives vouée à déceler des modèles d’organisation sociale plus proches d’une vision utopique de la société, ni à une synthèse des expériences modernes inspirées des valeurs anarchistes. Cet essai tente plutôt de répondre aux interrogations que Deleuze et Guattari se posaient dans les premières pages de l’Anti-Œdipe : 'L’inconscient est noir, dit-on. […] Mais justement ne prête-t-on pas à l’inconscient des horreurs qui ne peuvent être que celles de la conscience, et d’une croyance trop sûre d’elle-même ? Est-ce exagéré de dire que, dans l’inconscient, il y a nécessairement moins de cruauté et de terreur, et d’un autre type, que dans la conscience d’un héritier, d’un militaire ou d’un chef d’Etat ? […] Ce n’est pas le sommeil de la raison qui engendre les monstres, mais plutôt la rationalité vigilante et insomniaque ? '
C’est précisément là que Biuso focalise son attention, sur cette partie obscure, l’inconscient noir, le lien biologique de l’homme avec sa nature animale, en bref sur ce mécanisme complexe que nous sommes, empreint de désir, souvent violent et destructeur.
Même les forces les plus mortifères et répressives de la reproduction sociale sont en effet le produit du désir. Par conséquent, si l’on souhaite comprendre certaines des raisons pour lesquelles la puissance se transforme en autorité, et donc en oppression, il est nécessaire d’approfondir les structures et les limites de l’être humain. Pour construire une anthropologie et une société libertaire, il est nécessaire de partir de la corporéité que nous sommes." [4e de couverture]
Table:
- Introduction
- L'animal que donc nous sommes
- La contribution de Pierre Clastres
- Anthropologie politique et pédagogie
- Paix et guerre
- Comportementalisme et autoritarisme
- Le pouvoir
- La violence et l'État
- La liberté et la culture
- Contre la politique/religion
- Anthropologie matérialiste et anarchisme
- Un anarchisme pour le présent |
Note de contenu : |
Index des noms. |
Mention de responsabilité : |
Alberto Giovanni Biuso; traduit par Sarah Borderie; par les soins de Luigi Balice |
Permalink : |
https://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=317635 |
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